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Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet     Forum Humour et Blagues -> La Nuit où je me suis fait enlever par les Extra-Terrestres 
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Erenreich



Inscrit le: 12 Juin 2012
Messages: 24
Localisation: Crac'h (Morbihan)

MessagePosté le: 16 Oct 2012 22:42    Sujet du message: La Nuit où je me suis fait enlever par les Extra-Terrestres Répondre en citant

La Nuit où je me suis fait enlever par les Extra-Terrestres

Oooh
Eh ouais ; ça y est !
Ã?a m'est arrivé !
A moi !
Moi qui me payais la tête des excités de Roswell, je me suis fait enlever par les extra-terrestres.
Ã?a c'est passé exactement comme ils l'avaient dit !
A Quiberon.
Je me promenais au bord de la falaise, une nuit...
Ne me demandez surtout pas pourquoi je me promenais de nuit au bord d'une falaise, c'est hors sujet.

Enfin bon... c'était une de ces nuits sans Lune, ce qui aurait dû me mettre la puce à l'oreille, car on y voyait déjà presque comme en plein jour.

C'est que, je suis un peu nyctalope, et non ; ça ne veut pas dire blonde à forte poitrine. Ã?a veut dire qu'on y voit bien dans la pénombre. Comme les chats ! En gros, cette nuit là, même moi, j'aurais dû y voir comme dans le fion d'une vache !
Y'avait pas une seule étoile, d'ailleurs ; le ciel était couvert de nuages.
Même sans le faire exprès, j'aurais dû en tomber, de cette falaise.
Mais non ! Là, en bas, l'écume me narguait de sa mousse blanche et pas une seule bière à portée de lèvres !
A cet instant précis, j'aurais voulu me tenir sur un tremplin à ressort. Vous savez, le genre qui se déclenche de façon aléatoire.

Donc voilà, il faisait nuit noire, mais j'y voyais trop pour sauter, ce qui aurait dû me mettre la puce à l'oreille.
J'y voyais d'ailleurs de plus en plus. En levant les yeux, j'ai vu une lumière de plus en plus aveuglante, dans les nuages. J'entendais aussi un vrombissement de plus en plus assourdissant.
La terre s'est mise à trembler. De partout !
Et enfin, le miracle est arrivé ; je suis tombé !
Le rocher sur lequel je me tenais s'est mis à glisser et j'ai quitté la falaise.

Quelque chose clochait.

Je tombais vers le haut, c'est pas juste !
Jaillissant des nuages, une espèce de rayon conique m'avait enveloppé et je m'envolais vers le ciel.

Là, j'ai perdu connaissance.

Quand je me suis réveillé, j'étais allongé sur une sorte de table d'opération, aveuglé par une grosse lampe blanche. Pire encore, une espèce de gnome à tête d'ampoule grise se penchait sur moi, un genre d'hybride entre un scalpel et une paire de ciseaux à la main.

J'ai essayé de m'asseoir, mais j'étais sanglé sur la table. Et j'avais froid ; j'étais nu comme un ver !
J'ai crié :

« Stop ! »

Croyez-le ou non, le gnome s'est relevé. Il s'est retourné pour lancer par dessus... décidément non, il n'avait pas d'épaules. Ses bras fins et longilignes jaillissaient directement de son cou. Enfin, par l'espèce de masque à gaz qui lui servait de bouche, il a dit d'une voix métallique :

« Je t'avais dit de ne pas lésiner sur l'anesthésie ! »

Du fond de la salle, si tant-est que c'en fût une, une autre voix métallique lui a répondu :

« Désolé, le rayon était pas réglé assez fort ! »

Et moi, j'ai dit :

« Mais, mais... vous connaissez ma langue ? »

Gris-man m'a regardé pour répondre. Ses yeux à eux-seuls étaient comme de grandes soucoupes volantes noires.

« Absolument pas, non. C'est vous qui comprenez la nôtre. Mais je vous rassure, c'est temporaire.
- Mais, mais... pourquoi ? Qu'est-ce que vous allez me faire ?
- Oh, trois fois rien, ne vous inquiétez pas ! Je vais mesurer les différents lobes de votre cerveau. Pour ceci, je dois vous ouvrir le crâne.
- Quoi ?
- N'ayez pas peur ! Je le refermerai ensuite. Je vous rendrai à vos activités, quelle qu'elles soient, avec en prime une toute petite sonde dans la tête. Comme on vous aura effacé la mémoire, ce sera comme s'il ne s'était rien passé !
- Mais... mais enfin pourquoi ? »

Là, E.T. a poussé un grand soupir, avant de reprendre :

« Bon ! Je suppose qu'en tant que sujet, vous avez le droit de savoir. Nous étudions l'incidence du développement cérébral sur la notoriété et l'hystérie collective provoquée par la célébrité.
- La célébrité ?
- Mais oui !
- Mais, mais... quelle célébrité ?
- Mais, la vôtre, évidemment !
- Comment ça, la mienne ? »

J'ai cherché mes mots, pendant un instant. Enfin, j'ai pu articuler :

« Je ne suis pas célèbre ! Enfin, j'écris, je fais de la musique, je chante, même ! Mais j'ai jamais réussi à percer ! »

A ce moment, une autre tête grise est apparue, au-dessus de moi. Plus petite, plus en forme de poire. C'était probablement celle de l'alien qui m'avait mal anesthésié. Haletant comme une adolescente devant Brad Pitt en personne, il s'est exclamé :

« Vous êtes trop modeste ! Jusqu'à ma planète, on adore vos films. D'ailleurs, avant qu'on vous efface la mémoire, ça vous ennuierait de me donner un autographe ?
- Mes films ?
- Bien sûr ! D'ailleurs si je peux me permettre, vous étiez le meilleur de tous les James Bond.
- Ok ! »

Une fois de plus, j'ai essayé de me redresser... foutues sangles !

« Là, je sais que vous me prenez pour quelqu'un d'autre.
- Comment, s'est étonné le premier ? Vous n'êtes pas Sean Connery ?
- Mais non, me suis-je écrié ! Je ne suis pas Sean Connery ! D'ailleurs, on ne se ressemble même pas ! On n'a pas du tout le même âge ! »

D'une main à trois doigts, le premier extra-terrestre s'est gratté l'absence de menton, puis :

« C'est ennuyeux, ça ! Nous nous serions aussi trompés d'époque ?
- Quoi, vous voyagez dans le temps, aussi ?
- Eh bien, oui ! Nous venons non seulement d'une autre planète, mais aussi du futur. Sommes-nous bien sur Terre, au moins ?
- Ah ça, oui, je peux vous le confirmer ! Et bien que ce soit flatteur, je vous le répète : je ne suis pas Sean Connery ! Je m'appelle Eric Gélard ! Je suis breton, Sean Connery vit en Amérique ! Vous vous êtes trompés ; ch'est une connerie !
- Pardon ?
- Sean Connery, ch'est une connerie ; calembour !
- Pas compris !
- C'est pas grave ! Libérez-moi, vous vous êtes trompés de bonhomme ! »

Là, ils se sont regardés tous les deux, hochant la tête de temps en temps. On les eût dit engagés dans une conversation télépathique. Enfin, le premier a repris :

« Veuillez nous excuser. Nous allons vous rendre à votre petite vie... attendez voir ! Eric Gélard... l'accordéoniste ?
- Heu, je joue de l'accordéon, oui !
- Ah ! Eh bien, vous aussi, vous percerez un jour. Mais pas grâce à votre accordéon !
- Merci !
- En attendant, vous ne nous intéressez pas, donc encore une fois, veuillez accepter nos excuses.
- Ah non ! Attendez, là : c'est trop facile ! On ne peut pas, comme ça, enlever les gens, puis les rendre à leur vie avec de simples excuses !
- Qu'est-ce que vous voudriez ?
- Je ne sais pas, moi ! Qu'est-ce que vous pouvez faire ?
- Eh bien... beaucoup de choses ! Nous venons d'une planète plus évoluée que la vôtre, et en plus du futur !
- Ah ! »

Après mûre réflexion, j'ai dit :

« Eh bien voilà : ma mère souffre de la maladie d'Alzheimer. En plus, elle est endettée jusqu'au cou. Et puis, moi, j'ai du mal à percer dans ce que je fais, et je suis fauché comme les blés. J'aimerais bien que tout ça change... je sais pas, gagner au Loto, retrouver ma mère en forme, devenir assez célèbre dans ce que je fais pour vous intéresser, des choses comme ça, quoi ! Et là, je serai ravi de porter un de vos implants ! »

A nouveau, les deux gnomes gris se sont concertés en silence, puis :

« Ah, mais, c'est dans nos cordes, s'est exclamé le premier ! Nous pouvons modifier les probabilités quantiques pour vous accorder plus de chance, à vous et à votre mère.
- Les quoi ?
- Peu importe. Nous allons vous rendre à votre vie avec plus de chance. Votre mère sera miraculeusement guérie de sa maladie, vous gagnerez la super cagnotte au Loto et la Terre entière aimera toutes vos Å?uvres.
- Ce serait génial !
- Ainsi soit-il ! »

C'est à ce moment là que je suis retombé dans les pommes.

Je me suis réveillé en haut de la falaise. J'étais couché dans cette vieille maison en pierre et en ruines, sur la côte sauvage quiberonnaise.
Ils m'avaient même pas effacé la mémoire !
En temps ordinaire, j'aurais cru avoir rêvé. Mais puisque je me réveillais en un autre endroit que celui où je m'étais endormi, je suis rentré chez moi le cÅ?ur empli de confiance.

Les jours suivants, j'ai attendu la chance.
J'ai attendu que ma mère recouvre ses facultés cérébrales. J'ai joué au Loto. J'ai attendu les millions de fans de mes Å?uvres.

Rien.

Et puis un jour, j'ai su.

En regardant les infos !

J'ai appris l'incroyable fortune de ce texan qui venait de toucher la somme mirobolante d'un milliard de dollars au Loto, là bas aux Etats-Unis ! Ses pauvres chansons d'une incroyablement mauvaise country mêlée de rap devenaient déjà des tubes internationaux tandis que sa mère, chose la plus incroyable, était sortie en pleine forme de sa tombe. Et il avait gagné l'une des sommes les plus mirobolantes de toute l'histoire de la lotterie !

Interviewé par une journaliste permanentée qui lui demandait d'où pouvait venir une telle chance, il a répondu :

« Quand on ne sait pas d'où vient sa chance, on ne pose pas de questions et on se sert. »

Cette seule phrase est devenue une devise planétaire incontournable.

Mais je sais, moi, comment ça lui est arrivé !
Ce type portait le même nom que moi !
Ah, ils sont forts, les extra-terrestres !
Il ont servi la chance promise à un autre Eric Gelard !

Alors vous savez quoi ? Les aliens, je leur pisse dessus d'une hauteur considérable.
Si un jour, vous vous faites aussi enlever par les extra-terrestres, rendez-moi service.

Transmettez-leur de ma part mon plus mauvais souvenir.
Fou

Eric Gélard.
Je me suis réveillé au Paradis
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